mardi 6 janvier 2009

Invitation à une rencontre samedi Bourse du travail à Cahors

Huit faucheurs volontaires d'OGM ont été poursuivis et condamnés pour refus de prélèvement
d'ADN, pas pour leur action en faveur d'une agriculture respectueuse de l'environnement, de l'être humain.
Depuis mars 2003, la police prélève l'ADN des personnes présumées ou jugées coupables de presque toute action illégale, sans limite d'âge. Déjà plus de 600 000 profils ADN sont regroupés dans le Fichier National Automatisé des Empreintes Génétiques (FNAEG).
Vu le contexte politique actuel, toute personne ayant affaire avec la police, que ce soit pour des raisons politiques, économiques ou sociales, sera confrontée tôt ou tard au fichage génétique. Et se verra sommée de choisir. Accepter le prélèvement ADN. Ou le refuser.
Depuis 1995, les législations ont été durcies et restreignent toujours davantage les libertés et les garanties juridiques de la population face à l'État. La puissance publique dispose désormais de techniques de contrôle social sans précédent.
Selon leurs promoteurs, les lois sécuritaires profiteraient à tous, responsables politiques et simples
citoyens, millionnaires et RMIstes. Cette conception est un mensonge fort utile pour les dirigeants
de cette société. Il permet de masquer les antagonismes sociaux et de renforcer la répartition actuelle des richesses et du pouvoir.
Alors que le capitalisme impose partout le règne du profit et produit les désastres sociaux et environnementaux que l'on connaît, l'État se fait de plus en plus pénal, intrusif et omniprésent.
Dans un silence médiatique quasi absolu, l'État français instaure le fichage génétique de toutes les
personnes considérées comme ''déviantes'' :
· les faucheurs et faucheuses d'OGM qui refusent la mainmise des multinationales sur le monde agricole,
· les anti-pubs qui refusent le matraquage permanent et la colonisation de notre imaginaire,
· les syndicalistes qui manifestent contre la destruction du code du travail ou les délocalisations,
· les manifestants anti-CPEqui protestaient contre une loi injuste ...
En revanche, le fichage génétique ne concerne pas les délits financiers, la ''délinquance en col blanc'', les abus de biens sociaux et autres détournements. En pénalisant les actes de contestation politique, le fichage ADN contribue à diffuser un sentiment de peur. La peur de s'opposer aux lois, de désobéir, de se révolter, la peur de lutter contre un ordre social injuste.
Face à cet enjeu nous avons besoin de votre soutien pour affronter les procédures judiciaires auxquelles nous sommes confrontés.
Aussi nous vous proposons une rencontre :
Samedi 10 janvier à 20 h 30 à la Bourse du Travail à Cahors.

Collectif pour une agriculture sans OGM dans le Lot

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