samedi 19 décembre 2009

Pourquoi je vais passer le Jour de l’An à Gaza

Par Pierre Thivend

À ma famille, mes proches, mes amis, mes connaissances,
À celles et ceux que je rencontre dans les engagements de solidarité Nord-Sud, auprès des étrangers et des demandeurs d’asile, dans les missions d’observation des comparutions immédiates,…
Aux élu(e)s, aux médias…
Pourquoi je vais passer le jour de l’an 2010 à Gaza

Avec une quarantaine d’autres lyonnaises et lyonnais,
Avec près de 500 françaises et français,
Avec plusieurs milliers d’hommes et de femmes du monde entier : Etats-Unis, Canada, Europe, Asie, Afrique…,
Je vais participer à la "Marche pour la liberté de Gaza" ("Gaza Freedom March") les 31 décembre 2009 et 1er janvier 2010.

Il y aura deux marches :
 L’une partira de Jérusalem avec les israéliens anticolonialistes, les palestiniens israéliens et des internationaux, pour tenter d’entrer au nord de Gaza par le "check point" d’Erez (voir carte en annexe),
 L’autre partira d’Egypte pour traverser la bande de Gaza jusqu’à ce point de passage d’Erez et tenter la jonction avec l’autre marche.

Je participerai à la marche, côté égyptien.
Il y a juste un an, Israël perpétrait des crimes de guerre et sans doute des crimes contre l’humanité, d’une violence et d’une barbarie incroyables et inimaginables sur une population d’un million et demi de civils soumis depuis deux ans à un blocus impitoyable et qui dure toujours.
 Des associations reconnues pour leur indépendance et leur sérieux : Amnesty International, Human Rights Watch, le PCHR (Centre Palestinien des Droits Humains)…,
 Mais également le rapport de la commission spéciale de l’ONU, présidée par le juge sud-africain (qui se dit sioniste) Richard Goldstone, ont qualifié sans aucune ambiguïté ce qui s’est passé et exigent, après enquêtes indépendantes et approfondies, des sanctions contre les responsables des massacres.

 Nos gouvernants occidentaux se sont abstenus de voter une résolution contraignante pour Israël, ou se sont même prononcés contre.
 Timidement, ils demandent bien la levée de ce blocus qui continue aujourd’hui, empêchant la reconstruction des maisons, des écoles, des hôpitaux, des bâtiments administratifs détruits l’an passé, mais ne font aucune pression sur Israël ; pire, ils rehaussent les relations économiques, culturelles, scientifiques et même les relations militaires avec Israël, considérant cet état comme "un partenaire naturel" (Javier Solana, haut représentant de l’Union Européenne pour sa politique étrangère et de sécurité commune).

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