Responsable principal du désastre actuel, le G20 est illégitime pour débattre d’une autre organisation du monde. Après le succès du Forum Social Mondial de Belém, le samedi 28 mars sera une journée de mobilisation internationale et décentralisée pour peser sur les enjeux du prochain G20 à Londres et permettre la visibilité des alternatives à la gestion néolibérale des affaires de ce monde.
La crise mondiale va encore aggraver dans tous les pays les conditions de vie des citoyens, des salariés, des chômeurs, des paysans et des exclus de tout droit. Cette crise est financière, économique, sociale, mais aussi écologique, et due à un mode de développement insoutenable.
Nous assistons à l’échec patent d’un système fondé sur la priorité de la finance et de l’exploitation sur toutes les considérations humaines. L’idéologie néolibérale qui l’accompagne depuis 30 ans se voit ainsi délégitimée par les faits.
Les gouvernements des pays riches qui ont soutenu cette logique avec acharnement s’efforcent désespérément de colmater les brèches :
- Par la mobilisation de centaines de milliards au secours des responsables de la crise.
- En promettant une moralisation de ce système sensée en assurer la viabilité.
- En s’obstinant à poursuivre leurs contre-réformes qui ont amené au chaos actuel.
- En adoptant, pour essayer de s’en sortir, des politiques de plus en plus sécuritaires et guerrières.
Nous dénonçons ces politiques destinées à maintenir un système capitaliste incapable de répondre aux urgences sociale, écologique et démocratique. Cette crise est globale et systémique (c’est le système lui-même qui est en cause). Elle demande une réponse de même ampleur qui ne pourra se construire qu’à travers une convergence internationale des mouvements sociaux.
La réunion de Londres du G20 peut être l’occasion de constituer un nouveau temps fort de cette mobilisation mondiale, après le succès du Forum Social Mondial de Belém.
Ce G20, responsable principal du désastre actuel, est illégitime pour débattre d’une autre organisation du monde. Preuves qu’il n’y a rien de positif à en attendre :
- la déclaration finale de la réunion de décembre à Washington réaffirmait avec force les principes du néolibéralisme
- les discussions préparatoires pour Londres ne montrent aucune volonté réelle de remettre en cause les orientations actuelles.
Nous convions tous les citoyens et toutes les organisations qui se reconnaissent dans cet appel à nous rejoindre pour une journée de mobilisation internationale le 28 mars 2009, afin de créer un rapport de force pour un véritable projet alternatif.
Roulons contre le capitalisme pour qu'il ne roule plus les peuples!Samedi 28 mars 10:30-16:00 - Dans les rues de Toulouse voir horaire et parcour ici: Attac Toulouse
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