SEMAINE DE LA SOLIDARITE INTERNATIONALE (du 13 au 20 nov)
et dans le cadre de "Mémoires et Solidarités" l'association ETM 46 propose:
Film-débat autour du livre "AUTOGESTION,hier,aujourd'hui,demain" paru aux éditions Syllepse.
à 17h: film
vendredi 12 novembre 2010
"L'autogestion au service des résistances"
Libellés : Agenda, alternative, cinéma, Resistance, syndicats
vendredi 1 octobre 2010
RETRAIT DE LA CONTRE-REFORME WOERTH-SARKOZY TOUS ENSEMBLE EN MEME TEMPS JUSQU'À LA VICTOIRE
Tract du FSC pour le 2 octobre
Cette contre-réforme, présentée comme « la mère de toutes les réformes », est massivement rejetée par la population. Elle aura en effet comme résultat la baisse générale des pensions, particulièrement dramatique pour les carrières marquées par la précarité, l’épuisement d’un plus grand nombre de salariés dont l’espérance moyenne de vie en bonne santé est de… 63 ans, la mise en concurrence pour l’emploi des jeunes et des vieux et la pression à la baisse sur les salaires qui en résulte…
Comment gagner ?
Après le succès des 7 et 23 septembre, de nombreuses motions et déclarations de structures syndicales de base, d’intersyndicales départementales ou de secteurs (nombreux syndicats de l’industrie, cheminots, chimie, toutes les UD du 13, UD CGT Paris, Education…) appellent à organiser un durcissement du mouvement : grève reconductible, blocage de l’économie, grève générale… Partout s’impose l’idée que c’est en s’en prenant de manière résolue et continue aux profits du MEDEF que l’on contraindra le gouvernement, qui est son serviteur zélé, à reculer. Et que s'il n'y a pas de scénario unique pour l'issue du conflit engagé, son contenu revendicatif, ses objectifs, les modalités et les formes de la lutte doivent être placés sous le contrôle des travailleurs engagés dans la lutte.
Parallèlement, des AG se sont déjà tenues dans plusieurs universités et les organisations étudiantes appellent développer la mobilisation. La jonction entre le monde du travail et les étudiants est d’ailleurs un enjeu majeur pour le mouvement populaire.
Cette prise en main de ses affaires par la base est une évolution majeure susceptible de déboucher sur le mouvement d’une ampleur historique dont nous avons besoin pour gagner contre ce pouvoir de casseurs. Comme ce fut le cas en 36, 68 ou 95, c’est la base qui a l’avenir du mouvement entre ses mains.
Salariés du privé et du public, étudiants, lycéens, ce pouvoir qui étrangle le peuple ne cédera que face à un mouvement exceptionnel. Passons à l’offensive avec confiance et détermination pour mener la lutte sous différentes formes, organiser les blocages, diffuser les informations, construire la suite en tissant des liens entre tous les secteurs combatifs pour organiser un mouvement qui se reconduise en rassemblant autour de lui toujours plus de salariés.. Sous toutes les formes décidées en bas, la France des luttes ne doit pas laisser de répit au MEDEF et à Sarkozy.
Mercredi 29 septembre 2010
tract au format pdf
Libellés : retraites, services publics, social, syndicats, traité européen
dimanche 26 septembre 2010
Pour une grève générale jusqu'au retrait de la réforme Sarkozy/Woerth/Fillon
Libellés : Resistance, retraites, syndicats
jeudi 16 septembre 2010
15 septembre, fumée sans feu et "perf" du NPA
Cahors, 15 septembre
Nous étions vingt ou cent, ou peut-être cent cinquante, je ne sais... Pitoyables face à l'énormité de ce qui ce tramait à l'Assemblée. Tous derrière.. et les syndicats - dont les responsables n'avaient pas pris la peine d'appeler à la grève- devant.
Tous? non, car parmi les citoyens insoumis aux convenances de cette nouvelle promenade de santé, des militants du NPA avaient mis le paquet et réalisé une performance bien bien appréciable!
Libellés : Resistance, retraites, syndicats
lundi 13 septembre 2010
Retraites: Rassemblement à Cahors le 15 septembre
REFORME DES RETRAITES
RASSEMBLEMENT 15 SEPTEMBRE 15H00
PREFECTURE DE CAHORS
Les organisations syndicales CFDT, CFE/CGC, CFTC, CGT, FO, FSU, UNSA communiquent
Fortes de la réussite exceptionnelle du 7 septembre les organisations syndicales considèrent que les annonces du Président de la République, qui se voulaient une réponse aux mobilisations, ne modifient pas le caractère injuste et inacceptable de la réforme proposée.
Réunies le 9 septembre 2010 en Assemblée Générale à la Bourse du Travail, elles décident de poursuivre et d’amplifier le processus de mobilisation pour obtenir des mesures justes et efficaces afin d’assurer la pérennité du système de retraites par répartition.
Elles appellent à faire du mercredi 15 septembre, jour du vote par les députés du projet de loi, une journée forte d’initiatives en participant massivement à un rassemblement à 15h00 devant la Préfecture de Cahors.
Dans le même temps et avant le débat au Sénat, elles appellent à faire du jeudi 23 septembre une grande journée de grève et manifestations dans le département.
Cahors, le 10 septembre 2010
source photo
Libellés : Agenda, Resistance, retraites, syndicats
lundi 8 mars 2010
A Total Dunkerque et ailleurs : contre la régression sans limite et la casse du pays, combattre le système et le pouvoir qui en sont la cause
Libellés : chômage, crise, droit au travail, syndicats
lundi 29 juin 2009
Bellaciao et la censure
Bellaciao, site que jusqu'à présent je tenais (sans doute naïvement) en estime, a censuré les articles critiquant les gros bras de la CGT lors de leur intervention contre les "sans" de la Bourse du travail.
C'est assez pathétique en ces temps où la collaboration va bon train et surgit de là où on ne l'attendait pas forcement.
On se passera donc de Bellaciao, dont le lien est aujourd'hui supprimé de ce blog.
Libellés : non à l'intox, notes perso, syndicats
dimanche 28 juin 2009
MANIFESTE POUR UN SYNDICALISME DE LUTTE DE CLASSE ET DE MASSE
Militants syndicaux, nous vivons une douloureuse contradiction :
D’un côté, les travailleurs salariés qu’ils soient du public ou du privé, actifs, chômeurs, « précaires » ou retraités, subissent la plus grave offensive antisociale depuis la guerre. Poussés par la crise d’un système capitaliste délesté de tout contrepoids mondial, les forces du grand capital, sociétés transnationales et institutions de la mondialisation financière, impérialismes rivaux des différents continents, Union européenne, MEDEF et gouvernements maastrichtiens successifs, ont entrepris de détruire les conquêtes sociales et démocratiques de deux siècles de luttes. En quelques décennies, l’industrie française a été largement dépecée et une bonne partie de la classe ouvrière et des régions industrielles a été déclassée et marginalisée ; les statuts et les conventions collectives ont été brisés ou affaiblis. La précarité a fait des bonds de géant ainsi que le chômage de masse, la misère, les inégalités, la paupérisation de nombre de travailleurs. L’indemnisation du chômage est devenue de plus en plus difficile et restrictive. Les acquis sociaux (retraites, sécu, etc.) sont en grave recul. Les services publics (Poste, France-Télécom, SNCF, EDF, Education nationale, hôpital public...) sont asphyxiés, « libéralisés », « dégraissés », désossés, privatisés, tandis que le secteur public industriel (Renault, SNECMA, EDF), base d’un plan démocratique de ré-industrialisation du pays est quasiment liquidé, à l’instar d’une recherche publique et d’un investissement universitaire gravement anémiés…
Dans ces conditions, les tendances à l’affrontement de classes ne peuvent que s’affirmer comme on l’a vu en décembre 1995, au printemps 2003 et dans les récents conflits de la SNCM ou de la RTM. Le triomphe du Non ouvrier et républicain le 29 mai a été l’occasion de conscientiser et de synthétiser ces résistances sociales et civiques ; il a ouvert une crise politique profonde qui donne à la classe ouvrière et au monde du travail la possibilité de reprendre l’initiative, ce qui pousse la grande bourgeoisie à accélérer à tout prix l’intégration européenne et la fascisation d’une 5ème République en bout de course.
D’un autre côté, la fracture se creuse entre l’aspiration des salariés et des jeunes au « tous ensemble » contre l’oligarchie financière et sa politique maastrichtienne, et la frilosité, voire le sabotage des états-majors syndicaux, qui se refusent à dynamiser et fédérer les luttes, comme l’ont montré les conflits successifs de novembre 2005. Au niveau international, la « Confédération Européenne des Syndicats » est l’outil de la stratégie du patronat supranational pour impulser le syndicalisme d’accompagnement des contre-réformes dont l’objectif est de contenir la contestation des salariés dans les limites définies par le patronat. Dans cette droite ligne, la CFDT est devenue en France un porte parole pur et simple de l’UE, du gouvernement et du MEDEF qui divise les luttes, appuie « syndicalement » les contre-réformes sous couvert de les « infléchir » à la marge, dévoie de l’intérieur les fronts syndicaux et appelle ouvertement à l’échec des luttes quand celles-ce se développent.
Mais le ver est également dans le fruit des organisations syndicales dont l’histoire est liée au combat de classe et plus généralement, aux luttes pour la république, la laïcité, la paix et la démocratie. Les organisations les plus importantes du syndicalisme étudiant ont fait le choix de la cogestion, empêchant de fait tout développement de la lutte collective. Les espoirs initiaux nés de la création de la FSU sur les décombres de la FEN et de la volonté de développer un syndicalisme de lutte de classe et de masse en milieu enseignant ont été largement déçus : face à la volonté des pouvoirs maastrichtiens successifs d’aligner la France, héritière des luttes ouvrières et laïques menées depuis 1789, sur le modèle éducatif anglo-saxon, la FSU hésite et n’engage que des demi-combats, davantage destinés à « peser », à « infléchir », à « réorienter », à « remettre à plat » qu’à GAGNER. Elle s’est soumise, sans vrai débat de fond, à la construction capitaliste européenne, cultive l’illusion euro-réformiste et multiplie les démarches pour un strapontin à la CES après avoir longtemps hésité à condamner le traité constitutionnel européen.
Cette évolution est encore plus préoccupante concernant la CGT. La CGT, sous le drapeau rouge de laquelle la classe ouvrière a résisté au quotidien et remporté d’immenses victoires en 1936, 1945/46 et 1968, est toujours et de loin le syndicat le plus combatif et le plus représentatif, celui qui attire le plus les ouvriers et les employés, les techniciens voire les agents de maîtrise et cadres, celui dont les militants sont les plus nombreux aux manifs et dans les grèves nationales. Les traditions du syndicalisme de lutte, de classe et de masse y sont toujours vivaces, non seulement dans les entreprises et certaines fédérations mais aussi dans beaucoup d’UL ou d’UD. Mais la CGT a subi des mutations négatives notamment depuis la fin des années 80. S’éloignant des principes de classe, la direction confédérale a dérivé vers une conception de moins en moins combative de l’engagement syndical jusqu’à apparaître comme un obstacle aux luttes et à leur convergence. Invoquant la « modernité » et la « culture de négociation », il s’agit désormais, dans le cadre du syndicalisme rassemblé en-haut, non pas de résister en s’en donnant les moyens, mais de discuter entre « partenaires » des contre-réformes et régressions successives. Cette position qui aspire, au mieux, à « maîtriser le capital », ne fait en réalité que l’accompagner. Elle rend impuissant un mouvement populaire mis à la remorque d’accords a minima entre états-majors débouchant sur l’organisation de grandes journées unitaires laissées sans suite. La direction CGT déploie ainsi beaucoup d’énergie pour empêcher la cristallisation des mouvements comme en 2003 mais ne fait rien pour rapprocher les luttes et tenter de construire le « tous ensemble » permettant aux salariés de gagner en même temps plutôt que de perdre successivement et séparément. Pire, elle érode la combativité, pourtant résolue, en laissant isolées et sans soutien des luttes exemplaires, telles celles des salariés de la SNCM et de la RTM. Comment s’étonner alors que Chérèque puisse tranquillement faire son travail en insultant les salariés en grève et que ce climat favorise la chasse engagée contre les militants syndicaux ? Enfin, alors que la CGT de Frachon et Séguy se réclamait à la fois de l’internationalisme et de la souveraineté nationale, l’état-major confédéral est devenu « euroconstructif » et a intégré la CES après avoir quitté la FSM. Il s’est rallié au principe de la « construction européenne » et au mythe de « l’Europe sociale », sans remarquer que l’Europe supranationale n’est rien d’autre, par sa nature et son histoire, qu’un Empire du grand capital. Il en est même venu à se lamenter dans la presse sur le « manque de démocratie interne» suite à la décision salutaire du CCN d’engager la CGT dans la campagne du NON, pourtant attendue et saluée par les syndiqués, et plus généralement par une grande majorité de la population ! Il a, démocratiquement bien sûr, refusé d’appliquer cette décision du CCN !
En réalité, l’état-major confédéral cherche à engager définitivement toute la CGT dans le syndicalisme euro-réformiste en brisant le syndicalisme de lutte et de classe qui conteste aussi la propriété et le pouvoir capitalistes et qui a fait la force de la CGT comme des salariés. Si les syndicats « se contentent de mener une guerre d’escarmouche contre les effets du système actuel, au lieu d’essayer en même temps de le changer, en se servant de leur force organisée comme d’un levier pour l’émancipation finale de la classe ouvrière » (Marx), ils désarment celle-ci pour le plus grand profit des milieux patronaux. Ce recentrage des directions du syndicalisme de lutte dans l’accompagnement de la casse sociale et nationale est un élément clé de la stratégie du Capital qui multiplie les encouragements à poursuivre le processus, tels Villepin décernant des brevets de responsabilité à Thibault en plein conflit sur la SNCM ou, plus récemment, le Financial Times priant pour la réélection de ce dernier lors du 48ème congrès de la CGT. Ce sont d’ailleurs les cégétistes les plus liés au grand capital (notamment ceux qui, comme Le Duigou, co-gèrent le groupe « Confrontations-Europe », rassemblés avec de grands patrons dont Francis Mer !) qui, sous le masque de « l’indépendance syndicale », ont impulsé cette dérive.
Toutefois, comme le prouve la bataille syndicale pour le NON menée à la base sans Thibault et contre la direction confédérale, la CGT dispose encore d’un large potentiel de résistance et de militance lui permettant de redevenir la grande confédération de la lutte des classes, moderne et fidèle à ses principes, capable d’attirer à elle des millions de jeunes salariés combatifs. Là est la solution pour mettre un terme, non seulement à l’éparpillement syndical et à la désyndicalisation du salariat, mais à la « recomposition » du syndicalisme autour d’un pôle euro-réformiste qui signifie en fait la mort de la CGT en tant que syndicat de classe et, pour les salariés, le retour à des formes d’exploitation confinant à l’esclavage.
C’est pourquoi, nous, militants syndicaux attachés à nos organisations respectives mais fidèles à des principes de lutte et de classe qui transcendent les organisations et les appareils, appelons nos camarades syndicalistes à se regrouper autour de la défense du syndicalisme de classe et de ses structures, d’abord dans l’unité d’action, puis, quand les conditions seront créées, dans une grande Confédération Générale du Travail fidèle à ses principes. Pour être gagnant, ce syndicalisme ne peut avoir seulement pour but d’arracher au capital des réformes positives pour les salariés, mais aussi celui d’abolir l’exploitation capitaliste par la socialisation des moyens de production et d’échange. La question de la propriété est centrale : on ne mettra pas un terme au chômage, à la baisse du pouvoir d’achat, à la casse des acquis sociaux, à la déliquescence du lien social, sans la re-nationalisation démocratique (sans indemnités pour les grands actionnaires) des entreprises industrielles et de service privatisées par les gouvernements maastrichtiens successifs, sans la nationalisation du crédit et des banques, sans un plan démocratiquement défini de ré-industrialisation du pays mettant au premier plan les besoins des salariés, du pays, de l’humanité, les exigences écologiques dans la perspective d’un véritable développement durable et équilibré de la France, de l’Europe et de toute la planète. Cela suppose de fédérer les résistances interprofessionnelles et de constituer de larges plates-formes syndicales interprofessionnelles et confédérale capables d’impulser le « tous ensemble » et de créer les conditions d’une offensive victorieuse des travailleurs salariés, des retraités, des chômeurs et précaires, des étudiants et de la jeunesse. Cela suppose aussi de militer pour un véritable internationalisme, opposé au nationalisme comme au « supra-nationalisme » européiste, engagé à tout le moins contre l’UE des traités de Maastricht et de Nice, dans la construction de convergences internationales de lutte et d’alliances privilégiées entre syndicats de lutte, le développement d’une puissante Fédération Syndicale Mondiale combative et démocratique, le combat en France contre le racisme, l’extrême droite, la surexploitation patronale de l’immigration, le maintien de rapports néo-coloniaux entre la France et ses anciennes colonies.
Le sens du présent manifeste n’est donc pas de fonder une « tendance » mais avant tout, de créer du lien. Séparément, nous serons marginalisés par les tenants du syndicalisme d’accompagnement et livrés à la répression patronale et gouvernementale, tandis qu’ensemble, nous pourrons résister, passer à l’offensive et aider les syndiqués à se réapproprier l’outil syndical pour briser la déferlante patronale.
Nous invitons donc les militants CGT et FSU à des rencontres communes dans les départements et au niveau national pour :
- définir des objectifs d’action fédérateurs, en particulier dans le contexte de la préparation du 48ème congrès de la CGT étroitement surveillée et balisée par la direction confédérale. Ces dirigeants qui ont paralysé les luttes et les ont menées à l’échec ne doivent pas pouvoir « boucler » tranquillement leur congrès de mutation définitive de la CGT !
- élaborer et diffuser des analyses et des appels communs.
Nous proposons dans ce but la tenue d’Assises nationales du syndicalisme de lutte, de classe et de masse.
Enfin, nous proposons de contribuer au développement des campagnes contre la criminalisation du mouvement social et la répression des militants syndicaux les plus combatifs en redonnant sens et vigueur à la solidarité syndicale de classe.
source: COLLECTIF UNITAIRE POUR UN FRONT SYNDICAL DE CLASSE
lien: collectif.syndical.classe@wanadoo.fr
Libellés : droit au travail, Resistance, syndicats
vendredi 8 mai 2009
Lettre ouverte à Bernard THIBAULT
Lettre ouverte à Bernard THIBAULT, Secrétaire général de la CGT
Camarade THIBAULT entends-tu la colère qui gronde dans les manifs et les usines ?
Je viens d’écouter ta déclaration sur FRANCE-INTER ainsi que celles de J.C MAILLY de Fo et F. CHEREQUE de la CFDT. Je ne suis pas surpris, ce n’est pas la 1ère fois que tu tiens des propos démoralisateurs qui permettent que tu ais droit aux compliments du MEDEF et des ministres de SARKO. Par cette lettre, je veux te faire part du grave mécontentement qu’éprouve un grand nombre de militants qui sont scandalisés par les conséquences du virage réformiste de notre CGT depuis quinze ans (pour la plupart des membres du bureau confédéral et plusieurs secrétaires de fédérations REFORMISME est devenu synonyme de COLLABORATION). Je reviendrais un peu plus loin sur ta déclaration de ce jour.
Hier, je participais à ma 42ème manif du 1er mai (interdite de 1954 à 1967). C’est la 3ème qui connait un tel succès.
En 1968, nous étions environs 100 000 manifestants dans les rues de Paris. Le succès de cette manif nous aida considérablement au cours des semaines suivantes pour développer les luttes qui permirent des résultats fructueux.
2002 fut également un grand 1er Mai dirigé contre les dangers de l’extrême droite (LE PEN en particulier).
En conséquence, (mis à part 2002) le 1er Mai 2009, est le plus important depuis plus d’un demi-siècle. Hier à Laval, selon les infos de France Bleue Mayenne, nous étions près de 4000, c’est quinze à vingt fois plus que les années précédentes (y compris en 1968 il y avait moins de 300 participants). Ce succès est le résultat de l’action unitaire mais également et surtout du mécontentement qui touche l’ensemble des travailleurs, retraités, chômeurs, lycéens, étudiants etc.
Quelques mots sur des propos que tu tenais à la radio, début avril « Il est souhaitable que le 1er Mai nous soyons encore plus nombreux que le 19 Mars » s’exprimer ainsi est vraiment irresponsable de penser que le premier jour d’un long week end on va mobiliser autant qu’un jour de travail. C’est aussi la démonstration, à quel point les membres du Bureau Confédéral sont coupés de la base !
Maintenant j’arrive aux déclarations de ce jour (ce matin 2 Mai sur France Inter) dans l’ordre de l’émission : J. C MAILLY, B. THIBAULT, F. CHEREQUE. Déclaration correcte de S.G de FO qui propose que, après les succès du 1er Mai, il faut organiser une grève nationale inter- professionnelle, ensuite (j’ai vraiment l’impression qu’avec Chéreque, vous vous êtes partagés le sale boulot) tu es le 2ème intervenant pour dire qu’il n’est pas possible de demander aux travailleurs de faire grève, vu qu’ils ont de grosses difficultés financières (quel mépris pour les salaires les plus pauvres ! ) CHEREQUE ferme le banc, en affirmant que le gouvernement devrait tenir compte de la mobilisation du 1er Mai. Il n’est pas interdit de rêver, penser que l’on peut faire reculer avec deux manifs par trimestre c’est s’inscrire dans le domaine du rêve et de l’illusion !
Je rappelle qu’en 1968, nous étions plus de neuf millions en grève (avec occupation des entreprises), des millions d’autres salariés n’étaient pas dans le mouvement, beaucoup d’entre eux nous ont rejoint dans les luttes dans les années suivantes. Parmi les grévistes, des millions étaient payés au SMIC, quelquefois moins, notamment les jeunes qui subissaient des abattements et les salariés de l’agriculture. Dans la ville où je travaillais Argenteuil dans le Val d’Oise, sur environ 10 000 grévistes, de nombreux smicards notamment les femmes et les immigrés étaient très engagés dans le mouvement. Sur les fiches de paies du mois de juin, un bon en avant 35% de plus pour le SMIC et 55 % sur les SMAG (Salaire Minimum Agricole Garanti). L’action commune des OS avec les ouvriers qualifiés, les employés, les techniciens, et une partie des cadres avait été positive pour tous.
Deux exemples récents démontrent que les travailleurs les plus pauvres n’hésitent pas à s’engager dans l’action, nos camarades de Guadeloupe et de Martinique, encore plus mal payés qu’en métropole se sont engagés dans une lutte difficile et ils ont imposés les résultats que l’ont connait (44 jours de grève en Guadeloupe).
Depuis un an, les sans papiers ont aussi démontrés que des travailleurs mal payés et pauvres peuvent faire reculer Patronat et Gouvernement, il est vrai qu’ils ont le soutien de nombreux militants de la base, si bien que le Bureau Confédéral a du prendre le train en marche et soutenir la lutte des sans papiers !
Avant de conclure, je veux ajouter quelques mots sur les dizaines de milliers de salariés qui luttent, quelquefois depuis plusieurs mois, notamment dans la métallurgie, la chimie, l’enseignement, l’EDF, la santé, la poste etc. J’ai une pensée particulière pour les camardes de l’EDF qui vont recevoir pour le mois d’avril des fiches de paie amputée de 40 à 60 %. Je pense aussi aux enseignants qui depuis cinq ans, ont perdu la valeur de plusieurs semaines de salaires sans obtenir des résultats suffisants. Les directions confédérales portent une partie importante de la responsabilité de cette situation, jusqu’à présent, elles n’ont pas pris les dispositions nécessaires pour réaliser le Tous ENSEMBLE, EN MEME TEMPS. En 1968, dans un contexte, avec des points communs avec celui que nous connaissons en 2009, la CGT n’a pas appelé à la grève générale mais nous avons distribués des millions de tracts appelant à la généralisation des grèves, le résultat fut concluant.
Il est grand temps que la Direction Confédérale entende cette volonté d’agir Tous Ensemble. A de nombreuses occasions, nous avons imposés des acquis considérables, notamment en 1953, 1968, 1995. C’est possible, dès maintenant, à condition que la CGT retrouve ses couleurs.
J’ose espérer que ces aspirations qui grandissent partout à la base seront enfin entendues.
Salutations syndicalistes.
Marcillé le 2 Mai 2009 Col.. Marc.. militant CGT depuis 1955
De : Collectif pour Front Syndical de Classe
vendredi 8 mai 2009
source: Bellaciao
samedi 28 février 2009
Quand la CGT poignarde le prolétariat
Quand Rosa Luxembourg écrit ses lignes, elle règle déjà ses comptes avec ses chers camarades du parti communiste allemand, effrayés par les débordements possibles du prolétariat, ce grand enfant qu’il convient de protéger de lui-même.
« Toute véritable grande lutte de classe doit reposer sur l’appui et la
collaboration des masses les plus étendues, et une stratégie de la lutte de classe qui ne compterait pas avec cette collaboration, mais qui n’envisagerait que les défilés bien ordonnés de la petite partie du prolétariat enrégimentée dans ses rangs, serait vouée par avance à un pitoyable fiasco. »
Mais elle n’avait pas tout vu la camarade Rosa. Si elle revenait aujourd’hui du royaume des martyrs assassinés, elle découvrirait qu’en France lorsqu’une manifestation rassemble deux millions de personnes, la CGT ne s’en rend pas compte, feint d’en ignorer la portée et repousse, aux calendes, l’organisation d’une nouvelle manifestation d’ampleur susceptible de troubler la classe dirigeante.
Il serait pourtant venu le moment d’en découdre avec le président du pouvoir d’achat, l’agité confus mais pas honteux qui continue à vouloir détruire l’hôpital public, la poste, l’université, l’école et quelques autres broutilles qui protègent encore les gens du commun. Ces gens de peu que la CGT maintient bien à l’abri derrière des banderoles en plastique et des discours en béton qui puent la manipulation.
Il n’a pas à s’en faire, notre omniprésident, VRP mercenaire du nucléaire à travers le monde, oublieux des départements d’Outremer mais tellement soucieux de couvrir les détournements de fonds de banquiers délinquants et d’actionnaires rapaces. Il n’a pas à s’en faire car la CGT veille au grain.
Le 19 mars, il paraît qu’on remet ça. Ah bon, mais pour quoi faire ? Mais pour calmer les esprits pardi.
Geneviève Sabathé
source: reçu par mail_liste
dimanche 22 février 2009
En direct de la Guadeloupe
"(...) La "pwofitasyon", ici peut se traduire par "profits abusifs". Dans le langage courant, "pwofitasyon" désigne l'abus de pouvoir qu'un puissant exerce sur quelqu'un dont il sait déjà qu'il est plus faible que lui, pour le rendre encore plus subordonné.
(...) J'appelle ça un mouvement sociétal. Si certains persistent à parler de vie chère...je n'y peux rien. C'est un véritable cahier de Doléances. Il parcourt l'ensemble des domaines de la société.
Rappelons que ces revendications sont au nombre de 146 et que le LKP a défini parmi ces 146, 19 à négocier immédiatement, puis d'autres qui demandent des réponses plus purement politiques voire institutionnelles, qui devront être débattues à long et moyen terme.
(...) Mais alors... Pourquoi ne parle-t-on que de ces foutus 200€ que le LKP demande?
Parce que cela fait partie effectivement des revendications et comme tout le monde s'y attendait, c'est le point qui bloque les négociations. Le LKP ne démord pas. Le patronat ne démord pas. Les positions se radicalisent.
Commentaire personnel : Je trouve ça dommage qu'un si beau mouvement bloque sur un point que je considère comme étant secondaire en terme de portée sociétale sur le futur de la Guadeloupe.
(...) Les guadeloupéens sont asphyxiés et meurent de faim alors?
(...) La Guadeloupe s'organise. L'UPG (Union des Producteurs Guadeloupéens) ainsi que les pêcheurs font partie du LKP. Les poissons ne sont pas en grève :
les pécheurs continuent à pêcher et à vendre leur poisson. Les animaux ne sont pas en grève : les éleveurs continuent à s'en occuper et à vendre leur viande. La terre n'est pas en grève : les cultivateurs continuent à travailler leurs exploitations et vendent leur denrées. Notre réfrigérateur n'a jamais été aussi plein.
Les hyper marchés sont fermés, mais les marchés sont ouverts. Il y a mieux: des marchés populaires sont organisés devant les piquets de grève et un peu partout. Les producteurs y vendent leur denrées aux prix auxquels ils ont l'habitude de vendre aux super-marchés. Conséquence : ils ne perdent pas leur récolte ni leurs revenus, et le porte-feuille du consommateur apprécie puisque les marges exorbitantes de la grande distribution ne sont plus là. Nous n'avons jamais autant consommé local !!
Je n'ai pas de purée mousseline, je n'ai plus de pâtes panzani... et alors? J'ai des tubercules, des légumes, de la viande, du poisson, des fruits frais, des fruits secs, des fruits de mer... Et ça coûte moins cher que d'habitude. En fait, je crois que je n'avais jamais mangé aussi équilibré de ma vie.
(...) Est-ce que la presse nationale fait de la désinformation?
La première semaine, ils n'en parlaient pas. La deuxième semaine, ils n'ont montré que des images de touristes dont les vacances ont été gachées par cette grève (je suis sincèrement désolé pour eux, mais c'est la vie). Ils ont montré des rayons de super-marchés vides et ont semblé vouloir dire que la rupture des stocks créait le plus grand désarroi... Ils ont fustigé une grève qui - dit-on - pénaliserait de manière irrémédiable l'économie Guadeloupéenne.
Xénophobie? Racisme? Les slogans?
"La Gwadloup sé tan-nou, la Gwadloup sé pa ta yo. Yo péké fè sa yo vlé, adan péyi an-nou"
Traduction littérale : " La Guadeloupe est à nous, La Guadeloupe n'est pas à eux. Ils ne feront pas ce qu'ils veulent dans notre pays"
(...)La question qui inquiète certains : Mais qui est ce nous et ce eux? Nous = noirs?
(...)
Pour moi, un Guadeloupéen est quelqu'un qui lit son destin au destin de la Guadeloupe. Il est souvent noir (question de chiffre), mais il est aussi blanc, indien (de nombreux indiens ont débarqué en Guadeloupe après l'abolition de l'esclavage). Il pourrait même être vert pomme que cela ne dérangerait pas les dizaines de milliers de manifestants qui chantent ce slogan.
Surtout, nous ne sommes pas prêts à échanger sous prétexte de la race, une pwofitasyon blanche contre une pwofitasyon noire. Ce Nous-Eux est moral, bien plus que racial.
Cela ne signifie pas qu'il n'y a pas de problème de racisme en Guadeloupe. Il est clair que la société est pyramidale et que plus on monte vers le sommet de la pyramide, plus les peaux sont claires. Les races n'existent pas, c'est une vérité qu'il faut répéter sans cesse... Mais le racisme existe et le poids de l'histoire esclavagiste et coloniale est palpable.
Scolarité en péril?
J'étais à Paris 6 lors de la grève contre le CPE et sur les 12 semaines prévues du semestre, on a pu faire 11 semaines (moyennant le sacrifice des vacances scolaires). Il y a fort à parier que nous ferons la même chose. Tout le monde est prêt à voir disparaitre les vacances de pâques, pentecôte et les jours fériés. D'ailleurs les cours sont mis en ligne par les enseignants dans de nombreux établissements. Et RFO, la télé locale (une branche de france télévision) va bientôt commencer à diffuser des cours faits par des enseignants sur les plateaux de télévision, afin que tout le monde puisse regarder, à chaque niveau, à chaque matière. La petitesse de l'île le permet, nous ne nous priverons pas de ce moyen!
Evolution statutaire?
Peut être. En tous cas la question est posée. Le débat est ranimé. Le mouvement s'exprime sous forme de grève mais la densité du cahier de revendications montre clairement que tous les fondements de la société sont remis en question.
(...)Les pistes avancées sont plutôt celles d'une évolution statutaire dans le cadre de la République française (genre article 73 et 74 de la constitution)vers plus de pouvoir décisionnel local, plus de pouvoir législatif et douanier, afin de répondre à la réalité géopolitique (nous sommes européens, mais nos îles baignent dans le bassin caraïbéen!)
Le mouvement a une dimension internationale. Hier, c'est le révérend Jessy Jackson en personne qui a envoyé son soutien au peuple de Guadeloupe et au LKP. Les organisations syndicales du monde entier (je n'exagère pas) rentrent en contact avec le LKP pour lui demander comment il arrive à mobiliser 100 000 personnes, sans un débordement (c'est le service d'ordre du LKP qui organise la sécurité générale).
La Guadeloupe vient de connaitre ses 27 jours les plus calmes niveau violences domestiques. Jamais il n'y a eu si peu d'agressions et de faits divers. 0u d'accidents de voitures (pas d'essence, tout le monde roule à 70 km/h)."
- Quelques exemples de "pwofitasyon" dénoncés par le LKP :
-L'essence que payait les guadeloupeéns était l'une des plus chère au monde.
Il y a une crise internationale qui a fait exploser le cours du pétrole, certes, mais cela n'explique absolument pas le cours des prix en Guadeloupe (dans les DOM de manière générale). Aujourd'hui qu'un début lumière commence à être fait sur la question, plus personne ne le conteste.
-Le LKP a présenté à l'état son expertise des méthodes de fixation des prix, résultat: tout le monde est d'accord sur le constat qui consiste à dire que les prix sont anormaux (même ceux qui sont contre la grève générale comme forme choisie pour le dénoncer) . Le secrétaire d'état aux DOM, monsieur Yves Jego envisage même une action en justice de l'Etat contre la SARA (Société Anonyme de Raffinage Antillaise) dont l'actionnaire principal (70%) est TOTAL. Vous m'accorderez sans doute que ce ne sont pas des nécessiteux. Et Jego (lui même), a dit que si après enquête, il est démontré que la SARA a perçu des sommes indues (ce sera probablement le cas), cette somme devra être remise aux guadeloupéens sous la forme d'un fond pour la formation professionnelle.
N.B: La SARA est en situation de monopole en Guadeloupe, pas de concurrence.
C'est elle qui distribue l'essence.
-Quant aux prix de la grande distribution... une des pistes est de créer "un panier de la ménagère" constitué d'environ 100 produits sur lesquels la grande distributions n'aurait plus le droit de dépasser les prix de l'hexagone de plus de 10%, avec la création d'un organe bi-mensuel de contrôle des prix
pour éviter de nouvelles dérives.
N.B: Les géants de la distribution sont en situation de quasi monopole. Il s'agit principalement du groupe Hayot (Bernard Hayot est dans le top 120 des fortunes françaises). En plus ils détiennent l'importation et ont le monopole de la distribution sur plusieurs grandes marques. Pour accentuer le problème, les quelques concurrents existants sont des groupes amis (cousins, alliancés...) puisque ce circuit est aux mains d'une ethno-classe compacte et réduite(**).
(**) voir reportage assez édifiant de canal + "Les derniers maitres de la Martinique" voici un lien ou on peut voir l'émission :
http://www.megavideo.com/?v=1Q1M01NV
Sadi S
Extraits du témoignage reçu par courriel d'un étudiant guadeloupéen. Probablement rédigé aux alentours du 15 février (avant la mort par balles d'un syndicaliste).
Libellés : Guadeloupe, Speculation/crise, syndicats
vendredi 12 septembre 2008
Organisons la résistance!
Loi de prévention de la délinquance, fichier base élève, fichier Edvige, radiation arbitraire des chomeurs, démantèlement des droits du travail, expulsions locatives et mal logement, chasse aux enfants et familles de sans papiers, démantèlement de la fonction publique, profit faramineux des grands patrons quand les entreprises licencient et que le travail se précarise, prolifération des OGM malgré des risuqes sanitaires évidents, industrialisation de la planète malgré le réchauffement climatique, développement du nucléaire, aucune alternative au tout pétrole ...et la liste est encore longue.
Nous sommes de plus en plus nombreux à subir ces situations.
C'est purement invivable !
Nous ne pourrons donner un coup d’arrêt à cette dérive sécuritaire et libérale qu’en organisant une résistance unie pour construire les conditions d’une alternative citoyenne.
Le 10 novembre ne sera pas décrété par le haut.
Nous devons dire haut et fort que nous en avons marre des grèves sectorielles, des grèves d’un jour, des défilés qui ne servent qu’à démoraliser jour après jour les militant-e-s et les citoyen-ne-s car le pouvoir reste sourd à l’appel de la rue.
Pourtant la démocratie n’est pas le droit de s’exprimer un jour, qui plus est en votant pour le moins pire, et se taire ensuite durant 5 ans en attendant la prochaine, le prochain qui nous dit qu’il va nous sauver et sauver la planète avec !
La démocratie, c’est ce que nous en faisons.
Et fidèle à l’article 35 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen
"Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs."
Organisons la résistance pour construire une alternative citoyenne.
Organisons la grève générale et reconductible du 10 novembre prochain.
Merci de le diffuser l'info sur votre site et dans vos réseaux puis rejoindre le CnR le plus proche pour organiser l'Alternative citoyenne.
Une prochaine rencontre est envisagée le 23 septembre.
ff CnR 31
Contact : cnr31@conseilnationaldelaresistance.fr
Contacts départementaux et prochaines réunions sur : http://www.conseilnationaldelaresistance.fr/
dimanche 20 juillet 2008
Une grève dont tout le monde s'apercevra!
Par Conseil National de la Résistance le lundi 7 juillet 2008, 14:56 - Lien permanent
En réponse aux états-majors syndicaux divisés, dont certains seraient prêts à négocier le poids des chaînes si l'esclavage était rétabli.
En réponse à ceux qui pensent que le ressort du mouvement social est définitivement cassé et que les travailleurs sont soumis, dans ce pays.
En réponse à ceux qui réclament, sans succès, des consignes d'en haut, alors que c'est de la base que tout peut démarrer.
En réponse à ceux qui ont besoin de la perspective d'une manifestation concrète de la colère populaire... et d'une victoire sur le terrain social, ou du moins de la preuve d'une large mobilisation possible.
En réponse à ceux qui se satisfont des oppositions que le gouvernement fait naître entre les citoyens (diviser pour mieux régner).
Résistons! Créons la mobilisation dont nous avons besoin...
Obligeons nos états-majors syndicaux à nous suivre dans l'organisation d'une grande grève générale interprofessionnelle, éventuellement reconductible, et d'une manifestation populaire, le 10 novembre 2008, à Paris, contre la destruction de notre république sociale par Sarkozy et le gouvernement du MEDEF.
Mobilisons chacun de nos délégués syndicaux. Faisons faire des mots d'ordre de grève dans tous les départements et toutes les branches locales, pour que les centrales nationales suivent la voie que nous montrons.
Notre République est une République sociale, comme le dit la Constitution.
Cela veut dire que le fait de vivre ensemble nous protège les uns les autres.
Non à la destruction de ce modèle de société que nous avons hérité de la Résistance!
De puissantes sections syndicales ont déjà signé la lettre de masse aux états-majors syndicaux et envoyé des motions vers leurs fédérations nationales pour réclamer une action tous et en même temps ... Les signataires de cette lettre pourraient se retrouver dès la rentrée sociale dans les bourses du travail de tout le pays pour discuter des suites à donner à cette proposition d'action le 10 novembre 2008.
Il ne s'agit surtout pas, ici, de briser la direction des syndicats, entendons-nous bien, mais de se réapproprier l'outil.
Xavier Marchand
source: CNR
Libellés : Resistance, syndicats
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